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23 août 2017

Newsletter - août 2017 - Investir en Afrique

23 août 2017

Les 12 et 13 juin, la Chancelière Angela Merkel a accueilli à Berlin une douzaine de dirigeants africains et d'acteurs du monde économique, pour la Conférence "Partenariat G20 Afrique, investir dans un avenir en commun". L'objectif ? Encourager les investissements sur le continent africain.
Parmi eux, les dirigeants du Ghana, de l'Ethiopie, du Niger, de l'Egypte et du Mali.

Bien que la ministre allemande du développement ait annoncé une aide de 300 millions d'euros aux pays africains, l'idée de Mme Merkel n'est pas de mettre en place un plan d'aide, mais plutôt de rendre les pays africains plus attractifs pour les investissements grâce au soutien des pays du G20.

L'appel de Mme Merkel en faveur de l'Afrique n'est pas sans arrière-pensées. Son idée est surtout d'améliorer la situation politique et économique de ces pays, afin de mettre un terme à la crise migratoire qui sévit actuellement en Europe. L'Afrique est en effet le principal lieu d'origine de ces migrants.
"S'il y a trop de désespoir en Afrique, alors inévitablement les jeunes diront qu'ils vont chercher une nouvelle vie ailleurs", a déclaré la chancelière allemande.
Mme Merkel plaide donc pour davantage d'investissements afin d'accélérer la croissance en Afrique et de promouvoir le plein emploi.

La chancelière allemande a mis la question des investissements en Afrique sur le devant de la scène. Bien que cela ait été fait moins pour le potentiel de l'Afrique que pour la stabilité et la sécurité en Europe, de nombreux facteurs font de l'Afrique un continent attractif pour les investisseurs.

Selon un forum de la Banque mondiale, l'Afrique est devenue la destination préférée des investisseurs. Le continent a attiré un montant record d'investissements directs étrangers de 60 milliards de millions ces dernières années, soit 5 fois plus qu'en 2000.

Les raisons de cet engouement sont nombreuses : sa population de plus d'un milliard d'habitants, sa classe moyenne émergente, ses services financiers et son industrie manufacturière en pleine expansion...
L'Afrique pourrait à l'avenir remplacer l'Asie dans son rôle d'usine du monde. Les coûts en Asie augmentent et certaines usines chinoises commencent même à se délocaliser dans les pays africains, comme l'usine Huajian installée depuis 2012 en Éthiopie.

Plus généralement, il existe 5 domaines prometteurs pour les investisseurs étrangers en Afrique :

1. L'énergie solaire

C'est l'une des ressources naturelles les plus abondantes d'Afrique et plus de 600 millions de personnes sur le continent n'ont pas accès à une électricité fiable. Les opportunités sont donc immenses dans ce domaine, notamment avec la construction de mini-réseaux dimensionnés pour un ou plusieurs villages, plus adaptés aux besoins du continent.

2. La téléphonie mobile

L'Afrique est le deuxième marché à la croissance la plus rapide pour les téléphones mobiles après l'Asie. Les utilisateurs sont de plus en plus nombreux, et les smartphones à bas prix ont facilité leur apparition pour permettre l'accès à la téléphonie à une population pour laquelle les iphones, ou autres smartphones haut de gamme restent inabordables.
La couverture 3g est également en plein essor et de nombreux emplois sont créés dans ce domaine : 1,3 million de personnes ont été embauchées par les opérateurs et l'écosystème de la téléphonie mobile à travers l'Afrique en 2015.

3. Solutions de paiement

En raison du manque d'infrastructures bancaires dans certains pays africains (aucune agence en dehors des grandes villes...), le transfert d'argent sur mobile se développe rapidement. M-Pesa, le système de paiement par téléphone mobile développé par Vodafone gère plus de 200 millions de transactions par an. Au Nigeria, la société Paga a levé 13 millions d'euros, illustrant ainsi le caractère prometteur de ce marché. En France, Orange a également saisi l'opportunité en créant orange money, son service de transfert d'argent en Afrique.

4. Commerce de détail

L'Afrique connaît aujourd'hui une très forte croissance du commerce de détail. Cela est dû notamment au développement de la classe moyenne et donc à l'augmentation du pouvoir d'achat.
Les centres commerciaux se multiplient sur le continent, tous plus grands les uns que les autres : le Mall of Africa en Afrique du Sud, le Two Rivers Mall au Kenya (le plus grand centre commercial d'Afrique de l'Est) sont des exemples parmi tant d'autres . Le commerce en ligne connaît également une croissance rapide : Kombia et Jumia, deux sites de commerce électronique africains, valent aujourd'hui plus d'un milliard de dollars.

5. Services financiers

Le développement des nouvelles technologies et d'Internet sur le continent et l'arrivée des smartphones à bas prix en Afrique ont permis au continent d'innover en matière de nouveaux services financiers inclusifs. Au Kenya, le taux de bancarisation a augmenté de 58% depuis 2007, année du lancement de Pesa

" Dans un continent où 80% des 330 millions d'adultes africains n'ont pas de compte bancaire, alors que 80% de la population africaine possède un téléphone mobile (995 millions de personnes), il est indéniable que le développement des services financiers en Afrique passera par les nouvelles technologies, notamment le mobile. D'ailleurs, plus de 50% des services d'argent mobile dans le monde opèrent déjà en Afrique. Les fintechs africaines disposent donc d'un terrain vierge et fertile pour se développer rapidement." Thameur Hemdane , Fondateur d'Afrikwity

Les perspectives du marché de l'investissement en Afrique sont positives. Les investissements des fonds d'investissement internationaux dans les PME africaines non cotées progressent et l'Afrique devient une destination d'investissement privilégiée avec 13 % des taux de rendement des investissements directs étrangers.
Les fonds d'investissement comme Paratech Ventures avec son futur fonds dédié à l'Afrique et Orange Digital Ventures visent même les start-ups innovantes qui se développent en Afrique.

Isahit partage cette vision optimiste de l'Afrique. Cette start-up travaille dans le domaine de l'externalisation sociale et a pour mission de réduire la pauvreté en Afrique, et vise donc également à réduire la crise des migrants qui existe aujourd'hui en Europe.

Pour cette raison, sa plateforme Internet met en relation des entreprises en France souhaitant externaliser une partie de leurs tâches numériques avec des hommes et des femmes en situation précaire dans des pays d'Afrique francophone. Ces derniers peuvent réaliser ces tâches en échange d'un complément de revenu.

Ce complément de revenu leur permet de réaliser tous types de projets personnels ou professionnels : payer leurs études, leur permettre de créer leur entreprise, ou d'acheter un terrain... Isahit est très impliqué dans la réalisation de ces projets. Son programme, Isahit help, leur donne accès au Web et leur offre des tablettes, ce qui permet de lutter contre la fracture numérique dans ces pays. Il les aide à se bancariser et à avoir un statut professionnel officiel, afin de payer des impôts et de participer à l'enrichissement de leur pays. A son échelle, Isahit peut contribuer à attirer des investisseurs étrangers et ainsi créer un cercle vertueux sur le continent africain. Un continent aujourd'hui plein de promesses. Vous pouvez à votre tour investir en Afrique, en participant à la campagne de crowdfunding d'Isahit en cliquant sur le lien suivant : Https://www.afrikwity.com/projet/isahit-2

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