En cliquant sur "Accepter", vous acceptez que des cookies soient stockés sur votre appareil afin d'améliorer la navigation sur le site, d'analyser son utilisation et de contribuer à nos efforts de marketing. Consultez notre politique de confidentialité pour plus d'informations.
7 novembre 2019

Newsletter - novembre 2019 - Le digital labor, un modèle qui s'appuie sur la communauté.

7 novembre 2019

               Bulletin d'information de novembre 2019

Le labour numérique a récemment été mis sous les feux de la rampe, de même que l'étude de l Enquête sur l'argent liquide sur le sujet, sorti fin septembre. En effet, derrière les plateformes de services, les algorithmes ou le développement de l'intelligence artificielle, se cache une armée de petites mains invisibles qui les font fonctionner. Si cette nouvelle forme de travail soulève de réels enjeux économiques et sociaux, un modèle vertueux et respectueux reste possible.

Dans un monde de plus en plus dématérialisé, on a trop souvent tendance à oublier les hommes et les femmes qui se cachent derrière la technologie. Pourtant, la performance de tous les algorithmes que nous utilisons chaque jour sans même y penser est garantie par les micro-tâches des travailleurs du numérique. Un force de travail ignoré, le plus souvent payé quelques centimes d'euros par clic, qui ne cesse d'augmenter : il devrait représenter 213 millions de travailleurs à la fin de l'année selon l'Organisation internationale du travail. Un enjeu majeur pour ces travailleurs qui subissent de plein fouet le capitalisme numérique débridé : " jetables, sous-payés, sans contrat de travail, et sans protection sociale ", résume froidement Cash Investigation. Il est temps d'inventer un autre modèle, car ils sont pourtant indispensables au développement des nouvelles technologies ou des services innovants de demain.

Contrepied : isahit, un modèle responsable qui met les gens au premier plan

<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/re7Q7vie_v8" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

La quasi-totalité des plateformes qui emploient ces travailleurs de l'ombre le font sans distinction, sélection ou ciblage. En somme, ces petites mains invisibles doivent aussi le rester à leurs yeux. Isahit prend l' approche inverse pour construire un modèle vertueux, où tout le monde peut bénéficier. Comment ? Comment ?

  • En ciblant précisément les travailleurs à mobiliser : les jeunes femmes des pays en développement pour que les revenus qu'elles en tirent puissent concrètement les aider à s'émanciper et restent relativement importants par rapport au salaire moyen de leur pays (300 € pour une centaine d'heures quand le salaire moyen est de 40 € par mois à Madagascar, par exemple).
  • En leur demandant de définir un projet professionnel (reprise des études, création d'entreprise...), afin que l'isahit ne soit pas une fin, mais un moyen de réaliser leurs rêves et leur quête d'indépendance et d'autonomie.
  • En évaluant constamment notre impact concret sur ces communautés : chaque année, nous réalisons, avec le cabinet de conseil spécialisé dans les études d'impact social et le consulting KimsoUn audit de notre action dans une démarche d'amélioration continue.

Une approche gagnant-gagnant pour nos employés, qui peuvent prendre en charge leur avenir, et pour nos entreprises partenaires, qui trouvent en eux un moyen éthique, en accord avec leurs stratégies RSE, de développer leurs services innovants. Une ScoreCard est délivrée à la fin de chaque projet pour leur donner une vision globale de leur impact.

" Voir les hédonistes formés et améliorés au quotidien au contact de notre projet commun est aussi une source de satisfaction qui va bien au-delà des simples besoins commerciaux. "
Africa Corner

Un engagement par la preuve

Chaque année, nous produisons un rapport de mesure de l'impact avec Kimso. Voici notre dernier rapport d'impact social et ses principaux enseignements.

Profil typique d'une machine à talon

  • 26 ans en moyenne
  • Diplômé de l'enseignement supérieur (90% avec un taux d'alcoolémie et +)
  • Inactifs, incapables de trouver un emploi ou de poursuivre leurs études (76%)
  • Motivations : créer une entreprise ou développer une activité entrepreneuriale, reprendre ou poursuivre ses études, soutenir financièrement sa famille.

L'impact de l'isahit sur les païens

  • Une meilleure stabilité financière dès le premier versement
  • Acquisition de soft skills (travail en équipe, rigueur, organisation...) et de nouvelles compétences numériques pouvant être valorisées dans leur recherche d'emploi.
  • Sentiment d'autonomie et de développement / responsabilisation
  • Création d'une communauté active de partage et d'entraide entre les héritiers, en plus du soutien direct des isahit.

Témoignages de talonneurs

"Isahit me permet d'apprendre chaque jour à utiliser l'ordinateur à des fins professionnelles. J'aimerais ouvrir un restaurant à Abidjan avec l'argent gagné sur la plateforme. »

Amandine A. - Abidjan, Côte d'Ivoire - Projet Docapost

"Depuis que je travaille avec isahit, j'ai le sentiment d'être membre d'un groupe et aussi d'être utile à quelque chose de bien. Le principal projet que je veux financer grâce à isahit est mon master 2 en gestion des ressources humaines. »

Marianne Aurore C. - Abomey Calavi, Bénin - Projet Sodexo

"Isahit me donne une raison de me dépasser et de faire de chaque tâche un défi. Ce projet m'a appris à être plus réactif et à avoir le sens du détail. Grâce à isahit, je finance mon projet de création d'une entreprise d'immobilier locatif. "Harilala A. - Antananarivo, Madagascar - Projet Adecco

"Au fil des projets, je suis de plus en plus à l'aise avec mon ordinateur et grâce à mon travail, je pourrai bientôt financer mon projet personnel. J'aimerais faire une formation dans une école hôtelière afin d'avoir les connaissances nécessaires pour ensuite ouvrir mon propre restaurant. »

Marina B. - Bafoussam, Cameroun - Projet d'académie du tourisme

" Isahit " n'est pas une armée de petites mains invisibles, mais plutôt une communauté active, enrichissante, multiculturelle, apprenante, centrée sur la réalisation des projets professionnels de nos femmes. Ou comment transformer les dérives sociales du travail numérique en une équation positive pour tous. Les histoires de vie qui nous reviennent de nos hôtesses nous poussent chaque jour un peu plus loin. " Isabelle Mashola, directrice générale et cofondatrice d'isahit.

Consultez le bulletin d'information dans votre navigateur web

       

Vous pourriez également aimer
ces autres articles

Vous voulez grandir vos projets de labellisations de données
et le faire de manière éthique ?

Nous disposons d'une large gamme de solutions et d'outils qui vous aideront à former vos algorithmes. Cliquez ci-dessous pour en savoir plus !