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27 août 2019

Newsletter - Juillet / Août 2019 - TECH FOR GOOD : La technologie au service du bien commun

27 août 2019

Newsletter juillet - août 2019

C'est le nouveau terme en vogue dans le secteur de la Tech. Que vous soyez une grande entreprise, une startup ou un GAFA, vous devez être capable de démontrer que votre activité, au-delà de sa performance économique, contribue positivement au bien commun. En toile de fond, c'est la redéfinition de la place et du rôle de l'entreprise au sein de nos sociétés qui est en jeu.

Si l'on entend autant parler de Tech for Good aujourd'hui, c'est avant tout parce que l'incroyable développement du secteur ces dernières années a soulevé des questions importantes pour nos entreprises :

  • L'impact environnemental de la technologie, que ce soit par ses énormes besoins en terres rares ou par les émissions de CO2 de ses serveurs, est préoccupant.
  • La dérégulation du marché du travail provoquée par l'émergence sur le marché de plateformes qui exploitent un force de travail peu rémunéré tout en tirant un maximum de profit des données générées, bouleverse les équilibres sociaux et économiques.
  • L'exploitation massive des données personnelles a créé un risque éthique que le législateur commence à peine à aborder (Cf. DGMP).
  • La manipulation des réseaux sociaux et le développement des Fake news mettent en péril nos pratiques démocratiques.
  • La surpuissance des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) concurrence la souveraineté des Etats.

Sensibilisation

L'avènement du concept Tech for Good sonne donc, dans ce contexte, comme une prise de conscience. Si la Tech a été un accélérateur des effets de la mondialisation, peut-elle être le levier pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU ? " Pour certaines entreprises, il s'agit de faire pivoter leur modèle, pour d'autres d'en faire leur cœur de métier ou de mettre leurs outils au service d'objectifs sociaux et environnementaux ", indique Pierre-Marie Lehucher, président de TECH IN France, qui a participé à une étude de PwC sur le phénomène en France. Preuve de son importance croissante : le 15 mai dernier, le deuxième Tech for Good Summit s'est tenu à l'Élysée. Il a réuni 80 dirigeants de grandes entreprises, de start-ups, d'associations et d'acteurs de l'écosystème numérique mondial pour réfléchir à la manière dont l'innovation technologique peut œuvrer pour le bien commun, sur des thèmes tels que : l'accès à l'éducation, la diversité, le travail, l'inclusion sociale et la protection de l'environnement. En France, le secteur est particulièrement dynamique et se structure autour d'une convergence entre la technologie et l'économie sociale et solidaire (ESS), qui représente déjà 10% du PIB national.

Attention au lavage social

De la même manière que la vague du développement durable a connu le greenwashing, Tech for Good n'est pas à l'abri d'une forme de social washing, de la part d'entreprises qui ont compris l'importance de paraître plus vertueuses mais ne s'en donnent pas vraiment les moyens. Si le développement des agences de notation sociale et environnementale ou l'exigence accrue de transparence extra-financière des entreprises est un terrain favorable, il faudra sans doute aller plus loin en définissant des critères et des repères clairs. Les SDD de l'ONU apparaissent, en cela, comme une ébauche de cadre.

Être bon ou mourir

Mais ceux qui ne prennent pas le train en marche risquent de disparaître. Comme le souligne Pierre Marty, associé de PwC en charge du secteur Technologie : " Aujourd'hui, s'interroger sur sa raison d'être, évaluer son impact social ou environnemental n'est plus une option et dépasse le cadre de la morale : c'est devenu une condition nécessaire à la pérennité de l'entreprise et à la création de valeur. "

Isahit pour de bon !

Près de 2 milliards de personnes vivent encore aujourd'hui avec moins de 2 dollars par jour. 70% d'entre elles sont des femmes. Isahit a développé une plateforme d'externalisation socialement responsable des tâches numériques afin de faire du numérique un levier pour leur émancipation et leur promotion sociale. Membre de la Global Impact Sourcing Coalitionnous nousengageons chaque jour :

- afin que nos poilus puissent financer leurs différents projets de vie : poursuivre leurs études, lancer une activité entrepreneuriale, se former, acheter du matériel...

- mais aussi d'offrir un service compétitif et innovant à nos entreprises clientes, qui s'inscrit parfaitement dans leur politique de RSE.

En bref, une solution gagnant-gagnant qui contribue à réduire la pauvreté et à offrir un travail décent aux habitants des pays en développement, ce qui constitue les objectifs 1 et 8 des OMD des Nations unies.

"Isahit prend pleinement part à la révolution Tech for Good en agissant plus spécifiquement sur les objectifs 1 (pas de pauvreté) et 8 (travail décent) des Nations Unies. Un engagement par la preuve, réévalué chaque année via la méthode SROI de Kimso pour la mesure d'impact. Notre prochain rapport sera publié en octobre 2019." Isabelle Mashola , directrice générale et cofondatrice d'isahit.

Chiffres clés

- L' objectif d'isahit d'ici 5 ans : fournir des opportunités d'emploi à plus de 10 000 personnes en Afrique.

- Faire travailler 2 000 personnes à la fin de l'année pour avoir un impact sur 8 000 personnes.

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