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19 juin 2017

Innovation positive | Des start-ups qui veulent rendre le monde meilleur

19 juin 2017

Les start-ups de l'innovation positive sont à l'honneur à Viva Technology. Finance, éducation, santé... Le champ d'application est large et les succès se multiplient.

Elles sont l'une des attractions de cette deuxième édition de Viva Technology. Les start-up d'innovation positive, qui œuvrent au niveau social ou environnemental pour rendre notre monde meilleur, sont nombreuses sur l'événement. " Nous voulons mettre l'impact positif dans le salon de l'ADN ", explique Bruno Vinay, responsable de l'expérience de Viva Technology.

Éducation, santé, réalité virtuelle... Le champ d'action est vaste. C'est pourquoi le concours d'innovation sociale de Viva Technology, le Positive Impact Challenge, décernera samedi quatre prix : Travail, éducation, social et environnement. En attendant, présentation de quelques "tech for good" prometteuses.

Qarnot vend un radiateur-ordinateur

La start-up de Paul Benoît, fondée en 2010, est née d'un constat simple : " Certaines personnes n'arrivent pas à payer leur facture de chauffage alors que les entreprises paient pour refroidir leurs data centers. " Mais la chaleur des processeurs peut tout à fait réchauffer un logement. alors Qarnot a développé le Q. Rad, un ordinateur-radiateur qui émet de la chaleur en compilant des données. Celles-ci sont fournies par les entreprises qui paient pour ce service.

Un business model qui permet à la start-up d'atteindre 1 million d'euros de chiffre d'affaires en 2016 et de réaliser le solde en 2018. Après deux levées de fonds d'un total de 4,5 millions d'euros, Qarnot envisage un troisième tour de table à moyen terme.

Isahit veut rendre la dignité par le travail

" Nous pensons que la technologie peut agir en faveur des questions sociales ", déclare Isabelle Mashola, fondatrice d'Isahit. Sa plateforme, lancée en décembre dernier, met en relation des entreprises avec des travailleurs pauvres, principalement des femmes vivant en Afrique francophone.

Les "frappeurs" effectuent de petites tâches informatiques pour le compte des entreprises et perçoivent ainsi un revenu complémentaire. La start-up, qui est sur le point d'atteindre 400 000 euros, est l'un des finalistes du Positive Impact Challenge.

1001Pact, première fintech responsable

Fin 2013, Julien Benayoun et Eva Sadoun ciblent un besoin dont souffrent les entreprises sociales : le manque de financement. " Il était très difficile de lever des fonds à l'époque", explique Julien Benayoun. Pourtant, de nombreux citoyens sont prêts à investir dans ces projets. C'est ainsi qu'est née 1001Pact, une plateforme qui permet aux Start-up de " l'impact positif " d'ouvrir leur capital aux particuliers. La fintech a collecté plus de 6 millions d'euros, finançant 25 entreprises qui ont créé depuis 420 emplois.

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